J’étais là, planté, sur la plage abandonnée
à guetter une dont le respect de l’heure laissait à désirer.
Ma chère et tendre se fait toujours attendre,
Ô combien moins ponctuelle que la marée.
C’est son genre de beauté,
elle ne peut, ou ne sait, s’en empêcher.
Histoire de passer le temps, les vagues j’ai commencé à compter :
1,2,3… 10… 100… 1000… 1664
Pour la mer, à l’heure dite, elle, il fut temps de se retirer
J’en fis autant, par cette vaine attente lassé.
me suis du rivage éloigné.
Ayant regagné mes pénates, me suis couché
dans un grand lit par ma promise déserté
J’aurais pu compter les moutons pour m’endormir
1,2,3… 10… 100… 1000… 1664
MAIS
MAIS
Comme Louison m’avait joué un tour de cochon
ouste les moutons, cédez la place aux cochons :
1,2,3… 10… 100… 1000…
1664
Quand le compte y fut, j’ai bu une bière millésimée
puis, corps et âme, dans le sommeil j’ai sombré.
Elle aura belle de se pointer en nuisette et tirer la chevillette,
Point ne cherra la bobinette.
Louison, Louisette, quel que soit son nom, est passée aux oubliettes
écartée de ma couche avec pertes et sans profit. Pas une miette.
*** fin ***
Hep !
Précipitez-vous sur les versions de mes excellents associés : Alain Gautron, le Rêve Bleu, alain-apln-blog.fr Océanique, oceanique.eklablog.com.
|
Commentaires récents